Recent Work – Suffragette

Founded in Manchester in 1903 by Emmeline Pankhurst, her daughters, Christabel, Sylvia, and Adela, and a local group of women socialists and labour activists, the Women’s Suffrage and Political Union (WSPU) distinguished itself within the suffrage movement with its militancy and strategy of direction action. “Deeds not Words” was their motto and public demonstrations were their stock in trade. Intended to garner front page media attention and public sympathy for their cause, the group’s disregard for convention, and their ingenuity in dealing with official resistance brought national and international recognition as well as condemnation. Labeled ‘suffragettes’ by the popular press, the term was intended to ridicule and diminish the actions of WSPU until they reclaimed it, giving the name to their journal and publishing this notice in 1914:

We have all heard of the girl who asked what was the difference between a Suffragist and a Suffragette, as she pronounced it, and the answer made to her that the ‘Suffragist jist wants the vote, while the Suffragette means to get it.’

This series of paintings is the product of research on these exceptional militant women in Edwardian society and the particular challenges they faced in the pursuit. It includes portraits of the suffragettes, their allies, and opponents.


Suffragette présente en images comment la Women’s Social and Political Union, basée à Manchester, a contribué aux changements historiques survenus en Grande-Bretagne au tournant du XXe siècle. L’installation, qui cerne un moment charnière d’une lutte difficile pour l’égalité économique et sociale, présente soixante portraits de petit format des principales actrices de ce groupe de suffragettes et de quelques-uns de leurs alliés, partisans, opposants et contemporains impliqués dans des mouvements de réforme sociale connexes.

La Women’s Suffrage and Political Union (WSPU) fut fondée en 1903, à Manchester, par Emmeline Pankhurst, ses filles Christabel, Sylvia, et Adela, ainsi qu’un groupe local de femmes socialistes et de militantes de la classe ouvrière. La WSPU s’est distinguée au sein même du mouvement suffragiste par son militantisme et sa stratégie d’action directe. Leur motto était « Des actions, pas des mots » (Deeds not Words) et leurs manifestations publiques, leur mode opératoire.

Leur mépris des conventions et l’ingénuité déployée face à la répression, pour attirer l’attention médiatique et gagner la sympathie du public à leur cause, leur valut une reconnaissance nationale et internationale mais aussi d’être dénigrées. Qualifiées de «suffragettes» par la presse populaire pour ridiculiser et discréditer leur engagement, les femmes de la WSPU finissent par s’approprier le terme et l’utilisent pour nommer leur journal. Elles publient en 1914 cette anecdote:

«On a tous entendu parler de cette fille qui demandait quelle était la différence entre entre suffragiste et suffragette, comme elle le prononçait (en anglais), et qui s’est vu répondre  que la suffragiste veut le droit de vote, mais que c’est la suffragette qui se bat pour l’obtenir.»

Cette série de peintures découle d’une recherche sur ces femmes militantes exceptionnelles et les défis particuliers qu’elles ont rencontré dans leur combat pour l’égalité dans la société édouardienne.

Traduction: Francine Lalonde.

 

 

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